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Les Films d'Antonin
6 décembre 2020

Terminator: Dark Fate (2019, 2h08) de Tim Miller

Avec Linda Hamilton, Arnold Schwarzenegger, Mackenzie Davis, Natalia Reyes, Gabriel Luna, Diego Boneta, Ferran Fernández, Tristán Ulloa, Tomás Álvarez, Tom Hopper.

L'intérêt ou le truc facile pour cette franchise est l'utilisation du paradoxe temporel qui permet à chaque épisode d'inventer, de créer, tout et n'importe quoi. C'est-à-dire de ne pas du tout tenir compte des épisodes précédents ou suivants, ou d'en tenir compte si on le souhaite. Cet épisode se situe après le deuxième de franchise (Terminator 2: Le Jugement Dernier - 1991- de James Cameron). Il se permet le réutiliser le personnage de Linda Hamilton (qui ressemble à une momie) et d'introduire encore le personnage d'Arnold Schwarzenegger dans une deuxième partie du film.

Il faudrait que les producteurs se rendent compte qu'Arnold Schwartzenneger n'intéresse plus personne et que son personnage devient lourdingue et sans intérêt pour la franchise. Cette volonté de l'introduire, de forcer son utilisation, ne sert pas la franchise, au contraire. 

Le reste de la distribution fonctionne, et le côté monsieur et madame tout le monde des personnages arrivent à ancrer le film dans des éléments du réel, notamment sur la partie mexicaine.

Cet épisode ressemble à une série B gorgée d'argent pour enchaîner les séquences d'actions à l'ancienne (fusillades et tôles froissées, avec un support du CGI porn pour l'énormité). Les séquences d'action s'empilent et s'enchaînent de manière plutôt laborieuse pour certaines et nous comprenons bien que c'est le cahier des charges que toutes les huit minutes une séquence d'action doit se dérouler.
L'utilisation du CGI porn est criante et par moment les images font penser à un dessin animé: cela apparaît à plusieurs reprises et laisse penser que le film a manqué d'argent pour peaufiner les images numériques. 
L'histoire ici introduit de nouveaux concepts qui permettront encore d'autres suites qui vont arriver qu'elles soient sous forme film ou série et d'exploiter le filon grâce encore une fois à ce paradoxe temporel qui permet de faire tout ce que l'imagination permet.
Au total le film possède un côté vieille école (années 80/90) au niveau des séquences d'action dans la lignée du premier et deuxième épisode. Mais cela donne une impression de répétition laborieuse et pénible, qui n'arrive pas à se hisser au niveau des autres épisodes. Et en tout cas bien loin du meilleur épisode de la franchise, qui est le magnifique numéro 3 (Terminator 3: Le Soulèvement Des Machines, 2003), qui est à la fois noir et tragique, probablement grâce à la qualité de ses acteurs et son côté science-fiction kitsch.
 
Terminator: Dark Fate Poster
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