Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les Films d'Antonin
27 décembre 2020

Mank (2020, 2h11) de David Fincher

Avec Gary Oldman, Amanda Seyfried, Lily Collins, Tom Pelphrey, Arliss Howard, Tuppence Middleton, Monika Gossmann, Joseph Cross, Sam Troughton, Toby Leonard Moore, Tom Burke, Charles Dance, Ferdinand Kingsley.

C'est curieux. Le film parait interminable. Pourquoi? Est-ce parce qu’aucun des personnages ne suscite l'empathie ou un intérêt particulier? Le scénariste du Citizen Kane d'Orson Welles, Mank, alcoolique, mais doué, misogyne, mais respectant sa femme (à sa manière), n'est pas un personnage intéressant. La dimension de création artistique de son travail n'est pas évoquée (hormis son alcoolisme, mais il n'a jamais été démontré que l'alcool procure du talent) et manque...

Les scènes les plus intéressantes concernent ses réunions mondaines avec le gratin d'Hollywood de l'époque où beaucoup de noms résonnent sur le plan historique, réunion d'ailleurs avec William Randolph Hearst (interprété par Charles Dance) qui est le modèle du personnage de Charles Foster Kane d'Orson Welles. Ces scènes évoquent la montée du nazisme (en Europe), et contiennent des joutes verbales qui mettent en avant l'ironie et le talent de Mank.

La performance technique est au top, les acteurs sont bons et Gary Oldman produit une performance de haut vol. Mais le personnage nous indiffère. Il y a beaucoup d'énergie, beaucoup de travail, pour un résultant qui fait pschitt... Et le noir et blanc ne produit aucun effet notable.

Sur les activités d'un scénariste à Hollywood, le film de Nicholas Ray (Le Violent, 1950) est plus intéressant avec moins de furie et moins de personnages (il est vrai que dix ans séparent les deux diégèses).

 Mank Poster

Publicité
Publicité
Commentaires
Les Films d'Antonin
Publicité
Archives
Publicité