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Les Films d'Antonin
18 juillet 2020

Tiger Zinda Hai (2017) de Ali Abbas Zafar

Avec  Salman Khan, Katrina Kaif, Anupriya Goenka, Paresh Rawal, Nawab Shah, Angad Bedi, Danish Bhatt, Kumud Mishra, Sajjad Delafrooz, Zachary Coffin, Girish Karnad, Vibhoutee Sharma, Varun V. Sharma, Anant Vidhaat Sharma, Sal Yusuf.

Tiger Zinda Hai PosterLe titre veut dire "Tiger est vivant". Car à la fin du premier (Ek Tha Tiger, 2012, de Kabir Khan, éminemment recommandable) Tiger (Salman Kahn) mourait ou en tout cas officiellement il disparaissait et prenait sa retraite. Ce deuxième de franchise va le chercher, car les services secrets indiens ont besoin de lui pour libérer des infirmières indiennes prises en otage par l'État Islamique en Syrie. Et sa femme (Katrina Kaif) est appelée par les services secrets pakistanais pour libérer les infirmières Pakistanaises otages au même endroit. Tout ceci est le prétexte.
Le film est époustouflant. Avec 2h40 au compteur.
Cette super production (de Bollywood, le cinéma de Bombay) répond au cahier des charges. Faire voyager et divertir. Avec un canevas dramatique qui est plutôt simple.
Les méchants ici sont multiples: le premier niveau est l'État islamique qui prend donc en otage ces infirmières pakistanaises et indiennes. Au deuxième niveau nous avons les Américains. Au troisième niveau nous avons des services secrets indiens qui jouent plusieurs jeux tout en étant bienveillants: le scénario l'est avec eux, car le film est quand même de la propagande pour les valeurs des Hindis.
Pour le voyage il suffit de lister les lieux où se déroule l'intrigue pour comprendre: Syrie, Autriche, Irak, Grèce, Inde, etc. pour un tournage aux EAU, en Autriche et en Grèce. Une réflexion nous est venue: à quand un film de la franchise James Bond confiée à une équipe de Bollywood? Ce serait cocasse: l'ancienne colonie se vengeant en quelque sorte.
Le montage (pas très percutant) et la mise en scène étirent chaque séquence d'action au maximum, et elles sont multiples. Le film contient un interlude au milieu. Pour reposer le spectateur.
Le film articule et mélange des éléments de comédie à intervalles réguliers avec des éléments de violence pure (par exemple un enfant qui va se faire exploser en bombe humaine, ou le viol des infirmières prises en otage). Les choses étant suggérées.
Le film contient trois montages séquences musicales: la chanson d'amour en Autriche, un peut bête (qui est un clip musical autonomie); le montage séquence où Katarina Kaif égorge, ainsi que quelques infirmières,  des soldats de l'État Islamique: parfait et jouissif; et le dernier, le prégénérique puis le générique de fin, clip musical avec danses et chorégraphies, tourné en Grèce, sans aucun rapport avec le reste du film, mais joyeux et cul-cul la praline à souhait. Donc jouissif.
Salman Khan, star du film, petit gros trapu et body-buildé, a droit à sa séquence introductive dans les montagnes d'Autriche avec des loups (une horde le poursuit) et son enfant: séquence inutile, mais sympathique et rigolote et plutôt bien faite (merci le CGI porn).
Au niveau des messages, le film se préoccupe plutôt de la vision du monde de l'Inde et de sa philosophie qu'elle souhaite faire passer, mais aussi de la famille puisque Katrina Kaif et Salman khan ont un enfant et adopte un orphelin de l'État Islamique.
Donc sur le cahier des charges global de faire voyager de distraire et divertir, le film répond présent. Il n'y a aucune cinématographie au monde qui arrive à la cheville d'un tel ensemble. En fait, c'est un vrai film d'aventure. Ils se trouvent maintenant en Inde. Il est probable que David Lean, s'il était vivant, ne pourrait plus que tourner à Bombay maintenant.
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