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Les Films d'Antonin
9 mars 2022

La Proie (Cry Of The City, 1h35, 1948) de Robert Siodmak

 Avec Victor Mature, Richard Conte, Fred Clark, Shelley Winters, Betty Garde, Berry Kroeger, Tommy Cook, Debra Paget, Hope Emerson, Roland Winters, Walter Baldwin.

Un film Noir, très noir. Victor Mature interprète pour une fois le flic, à la fois torve et compatissant avec le personnage qui vie une descente aux enfers, Richard Conte, avec une interprétation sans larmoyer, mais dont la fuite est inéluctable: il a tué un flic; il tue son avocat véreux; il a une amoureuse (Debra Paget, insipide); il doit quitter la ville et a besoin d'Hope Emerson, qui convoite ses bijoux. Il va voir sa famille et son jeune frère. Et en permanence l'inspecteur Victor Mature est à ses trousses juste derrière lui.

Pour le coup, ici il n'y a pas de femme fatale au sens traditionnel du film Noir. Debra Paget est peu présente, et Hope Emerson, est bien une femme fatale, sans la connotation romantique. Il y a aussi Shelley Winters dans un petit rôle. Bref, il n'y a pas de femme fatale.

Le film est cadencé et rythmé, avec beaucoup de décors de rue de nuit. C'est bien du Noir. Avec la musique qui casse les oreilles, comme beaucoup de films de cette époque.

Le personnage et l'interprétation de Debra Paget sont fades, pour le mieux. Par contre Hope Emerson est impressionnante. Ses quelques scènes, jeu du chat et de la souris avec Richard Conte, sur la cache de bijoux, sont jubilatoires. Et Victor Mature est vraiment bon; ses joutes avec Richard Conte son jubilatoire.

LA Proie [Blu-Ray]

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