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Les Films d'Antonin
22 janvier 2023

Les 7 Mercenaires (The Magnificent Seven, 2h08, 1960) de John Sturges

Avec Yul Brynner, Steve McQueen, Charles Bronson, Eli Wallach, Horst Buchholz, Robert Vaughn, Brad Dexter, James Coburn, Jorge Martínez de Hoyos, Vladimir Sokoloff, Rosenda Monteros, Rico Alaniz.

Avec les yeux d'un enfant, ce film possède beaucoup de sympathie. Son histoire où des faibles sont embêtés par un méchant très méchant, qui sont aidés par des gentils très forts. Mais si nous le revoyons sans l'esprit  d'un enfant, et sans les éléments positifs, le film se pare d'un certain nombre de défauts. Défauts d'ailleurs liés à ses qualités: la belle brochette d'acteurs. Qui possède un certains charisme pour devenir de grandes stars de cinéma: Steve McQueen, Charles Bronson, James Coburn. Mais ils sont dirigés de manière balourde par John Sturges, ou pas, car peut être ne sont ils pas dirigés du tout. Horst Buchholz est bon, mais il en fait des tonnes.

Ceci lié à un mauvais scénario (trois coscénaristes: William Roberts, Walter Berstein, Walter Newman), qui ne prend pas le temps de caractériser individuellement ses mercenaires, et qui va au cliché voire à la caricature. Le personnage de Steve McQueen est insipide, mal écrit et n'apporte rien (ses dialogues sont consternants). Yul Brynner est inexpressif; et il devient ridicule lorsqu'il se déplace (ses mouvements de bras et de hanche), et son entrée en scène avec le corbillard est écrite par un fainéant: le scène est bâclée - la caractérisation est balourde -. Les personnages sont très bien exposés, introduits (James Coburn, Charles Bronson), mais ensuite ils ne sont que peu sollicités. Seuls le personnage de Robert Vaughn avec ses cauchemars, ou Brad Dexter avec son obsession de l'argent provoquent de l'empathie.

Par ailleurs le film manque cruellement de séquence d'action, spectaculaire, palpitante. La séquence d'action finale est pitoyable, poussive et manque de lisibilité. Le film a-t-il manqué de moyen?Cela ressemble à un brouillon.

À sauver, Eli Wallach qui compose un Calvera perfide et rigolo, et qui a le sens des responsabilités. Et qui se révèle donc le personnage le plus intéressant.

À sauver aussi, la musique d'Elmer Berstein, surtout celles du début du générique.

Les Sept mercenaires [Blu-Ray]

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